Serge Denoncourt a beau être né à « six heures d’errance » comme le chante Michel Sardou dans Maudits Français, le québécois est intarissable lorsqu’il s’agit d’évoquer l’artiste aux cent millions de disques vendus :
« Chez nous, comme en France, on a toutes ses chansons dans le cœur, confirme l’auteur du livret et le metteur en scène du spectacle. Peut-être qu’on connaît moins bien l’homme et ses prises de parole, mais notre vie a également été ponctuée par ses succès. Sardou, même de l’autre côté de l’Atlantique, il a toujours été là ! » Denoncourt, lui aussi, est bien là.
Après le succès de Bernadette de Lourdes, celui qui affiche cent-quarante spectacles au compteur s’attaque à l’œuvre du dernier monstre sacré de la chanson française. Avec un mélange d’humilité et d’ambition. Comme une sensation de première fois…